Colloque co-organisé par Bernard Gendrel, enseignant-chercheur à la faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines de l'Upec. Cette rencontre à pour objectif d'examiner comment les textes balzaciens se prêtent ou résistent à leurs appropriations critiques.
Date(s)
du 17 novembre 2022 au 18 novembre 2022
Jeudi 17 de 9h30 à 15h30
Vendredi 18 de 9h00 à 17h
Lieu(x)
École normale supérieure
29 rue d'Ulm, 75005
Amphithéâtre Jaurès
Présentation
Mais quel Balzac ? S’il est vrai que le lecteur constitue le texte, c’est toute une série hétéroclite de visages qu’ont dessinée deux cents ans de dialogues entre les oeuvres de Balzac et leurs lecteurs. Frayant des voies toujours différentes, la critique, l’histoire littéraire, la théorie du roman, redonnent sans cesse forme et sens aux textes pour la légitimer ou la contester, la comparer et l’évaluer, la contextualiser dans son époque ou l’actualiser dans la nôtre, et, littéraire.
L’oeuvre de Balzac se prête particulièrement à ces constructions critiques plurielles. Tour à tour biographique, historique, marxiste, psychanalytique, formaliste, génétique,
féministe, la critique balzacienne a déjoué les prétentions de Balzac à l’unité et à la cohérence de son oeuvre.
Dans une perspective méta-critique, ce projet soutenu par Translitteræ, le laboratoire Lettres Idées Savoirs et le Groupe d’Études balzaciennes – entend examiner comment les textes balzaciens se prêtent ou résistent à leurs appropriations critiques, pour mesurer la pluralité du texte balzacien, mais aussi sa cohérence et sa résistance aux discours qui prétendent en livrer la clef.
Thomas CONRAD, Maitre de conférences - République des Savoirs, ENS Bernard GENDREL, Maître de conférences HDR en littérature française (19e siècle) - LIS, Université Paris Est-Créteil