Ouvrage co-rédigé par Manon BERTHIER, doctorante à l'UFR des Lettres, Langues et Sciences Humaines de l'UPEC et membre du laboratoire LIS.
Date(s)
le 26 mai 2022
Présentation
Après des siècles d’un silence quasi-entier, plusieurs œuvres ouvertement lesbiennes sont publiées au tout début du XXe siècle. Depuis lors, des années folles à l’après-guerre, de l’histoire militante des années 1970 à la naissance de l’édition spécialisée, jusqu’à l’effervescence du début du XXIe siècle, ce sont des centaines de textes qui disent et théorisent leur existence. Parcourant tous les genres, ils mettent en scène le lesbianisme, nomment et nourrissent une culture partagée, en réactivent la mémoire et les noms.
Né du constat d’une mémoire immense, mais enterrée, éclatée et négligée, Écrire à l’encre violette souhaite rendre compte de l’ampleur de ce dialogue lesbien : il intègre et modifie le cadre de la littérature, ouvre d’autres perspectives en bousculant ses normes.
Autrices
Manon Berthier, doctorante contractuelle en Littérature comparée à l’Université Paris-Est Créteil, et membre du laboratoire LIS (Lettres, Idées, Savoirs), travaille sur les lectures féministes de la fantasy francophone et anglophone contemporaine.
Aurore Turbiau, doctorante, est spécialiste des littératures féministes et lesbiennes franco-québécoises des années 1970-1980.
Margot Lachkar prépare une thèse de doctorat sur la littérature lesbienne contemporaine en France.
Camille Islert, docteure en littérature, est spécialiste des œuvres de poètes femmes au tournant des XIXe et XXe siècles.
Alexandre Antolin est docteur en littérature et histoire du genre. Ses travaux portent sur les autrices des années 1950 et les questions de censure.